Explorer latitude : 36.443588 longitude : 6.026489 à travers ses paysages

27 septembre 2025

Vallée méditerranéenne en fleurs au printemps avec collines et oliviers

L’altitude atteint ici près de 900 mètres, un chiffre rarement associé aux reliefs de l’est algérien. Les cartes officielles situent la zone à la limite d’influences climatiques contrastées, entre semi-aridité et humidité méditerranéenne.

La désignation “forêt de Ben Khalifa” n’apparaît sur les registres administratifs qu’à partir du milieu du XXe siècle, bien que des traces d’occupation humaine y soient attestées depuis l’Antiquité.

À quoi correspondent les coordonnées 36. 443588, 6. 026489 ?

36.443588 et 6.026489 ne sont pas des valeurs anodines. Ces chiffres désignent un point géographique précis du nord-est algérien, à la rencontre des wilayas de Mila et Skikda. Exprimées en degrés décimaux, ces coordonnées utilisent la rigueur de la géolocalisation pour baliser le terrain, bien loin du vague des frontières administratives. A cet endroit, à l’ouest de Rouached, commence la forêt de Ben Khalifa. Elle s’impose sur les cartes comme une respiration verte, subtil équilibre entre montagne et plaine, climat méditerranéen et influences steppiques.

Lorsque la géographie se fait hésitante, seules les coordonnées GPS latitude longitude tranchent et dessinent le réel. Cette zone, parfois désignée simplement par celle de la forêt Khalifa, marque la transition entre différents usages du sol, de l’élevage à l’agriculture, et témoigne de modes de vie profondément enracinés. Les coordonnées GPS en Algérie participent à raconter, degré après degré, cette mosaïque de territoires et d’histoires.

Pour clarifier l’emplacement, voici ce qu’indiquent ces chiffres :

  • Latitude : 36.443588
  • Longitude : 6.026489
  • Région : Mila-Skikda, non loin de Rouached

Entrer ces coordonnées GPS dans un outil de cartographie laisse apparaître une scène concrète : une alternance de reliefs boisés, de pistes sinueuses, des parcelles agricoles et des sentiers battus par la pluie et les saisons. Utiliser les degrés décimaux, c’est s’offrir la précision pour étudier, gérer ou simplement randonner. Ce point devient un seuil : d’ici, l’aventure prend forme au-delà des lignes sur le papier.

La forêt de Ben Khalifa : un écrin naturel entre histoire et géographie

Entre Mila et Skikda, la forêt de Ben Khalifa s’élève sur les reliefs du nord algérien. Longtemps discrète, elle s’étend aujourd’hui sous la surveillance active de la direction des forêts (DGF), et incarne l’une des grandes réserves végétales de ce secteur. Collines enchevêtrées, vallées encaissées, arbres robustes dessinant la silhouette du massif, la forêt vit au rythme de la brume, de la saison, du souvenir et de la modernité.

La forêt Khalifa ne se contente pas d’offrir un décor. On y devine des routes antiques, des traces reliant jadis Beni Salah à El Harrouch. Les familles des villages voisins voient dans ces bois un prolongement de leur quotidien : chaque source, chaque bosquet, prolonge le geste agricole, le lien vital à la terre et au vivant.

Entre traditions et nouvelles urgences, la gestion forestière cherche un équilibre. Les pressions sont multiples : développement agricole, dérèglement du climat, passages répétés. La direction des forêts s’efforce d’encadrer les usages : limiter les coupes, surveiller les accès, sensibiliser les riverains. Ici, la gestion durable ne relève pas du slogan mais d’une réalité vécue. Préserver le massif, c’est refuser que l’héritage disparaisse, et maintenir la forêt de Ben Khalifa comme repère vivant, tant pour les habitants que pour la faune et la flore de la région Mila-Skikda.

Quels paysages et quelles rencontres attendre sur place ?

Il suffit de s’avancer sur un chemin de la forêt de Ben Khalifa pour sentir l’environnement changer. Reliefs vigoureux, vallées profondes, crêtes ombragées où pins d’Alep et chênes-lièges rivalisent de densité. Le sol argileux nourrit une végétation foisonnante, creusant l’habitat d’une biodiversité vivace. Par moments, le silence s’impose, juste interrompu par un cri d’oiseau ou le passage furtif d’un animal en quête d’abri.

À mesure que le sentier gagne de l’altitude, le panorama s’ouvre et laisse entrevoir les villages de Mechtat Ain Toub ou Sidi Ghanem. Le minaret blanc de la mosquée Sidi Ghanem se découpe parfois entre les arbres, rappel d’une présence humaine discrète mais tenace. Ici, l’équilibre se joue entre pratiques rurales et respect de la forêt, entre champs cultivés et vastes sous-bois.

Les observateurs attentifs le savent : la faune locale habite chaque recoin, souvent discrète mais toujours présente. Renards, lapins, hérissons, tortues terrestres sous les broussailles. Avec un peu de patience, on distingue aussi des oiseaux typiques du Maghreb, alors que les amoureux de botanique noteront la variété de fougères, d’orchidées sauvages, de champignons qui peuplent le sol à l’ombre des grands arbres. Cette diversité trouve sa place grâce au climat tempéré et à la vigilance constante des riverains.

Chemin rural bordé de champs verts et maisons blanches ensoleillées

Pourquoi explorer la forêt de Ben Khalifa réserve de belles surprises aux visiteurs curieux

Parcourir la forêt de Ben Khalifa, c’est bien plus qu’un détour paysager. On s’imprègne ici du patrimoine naturel et culturel du nord algérien, quelque part entre Mila et Skikda. Le site attire spontanément celles et ceux qui s’intéressent au tourisme vert ou à l’écotourisme.

Au printemps, une profusion de fleurs tapisse le sous-bois. L’automne, quant à lui, colore la forêt en nuances dorées, tandis que les sentiers jouent entre ombre et lumière, ouvrant la voie à la découverte de la faune et de la flore locales. Il arrive de croiser un berger qui veille sur ses bêtes ou un villageois prompt à partager une histoire, un conseil, une tradition liée à ces lieux.

Les marcheurs apprécient la variété des paysages : crêtes ventées, vallons secrets, belvédères inattendus. Certains progressent en se fiant au relief, d’autres préfèrent se laisser guider par leur sens de l’observation, guettant la vie qui anime chaque mètre carré de la forêt.

Sur place, ce sont l’exploration et l’observation qui priment. Chaque détour peut réserver une surprise, chaque rencontre enrichit l’expérience. Ici, la nature façonne les souvenirs, et l’on repart rarement sans avoir changé de regard.

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