Famille

Quel est le titre de noblesse le plus élevé ?

Sous l’ancien régime, il n’y a pas de distinction de rang par titre de noble (sauf pour le titre de duc, qui était souvent associé aux privilèges strictement réglementés de l’époque, y compris la priorité sur d’autres nobles intitulés).

La pairage de France était, au Moyen Age, un groupe de vassaux ( pairs ) qui préfèrent les rois et participent à la cérémonie du saint avant que le titre ne devienne héréditaire. La pairage devient alors une classe nobiliaire jouissant de privilèges (surtout sur les autres nobles), comme la possibilité de siéger au Parlement.

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La hiérarchie de l’Abel français parmi les pairs était d’abord fondée sur l’ ancienneté  ; un comte dont la famille était noble depuis le XIVe siècle est plus prestigieux qu’un marquis dont le titre ne remonte qu’au XVe siècle. La priorité de la cour royale est basée sur l’ancienneté de la famille, les alliances (mariages), l’hommage (dignité et fonctions exercées) et enfin ses illustrations (actes et réalisations).

Le noble distingue les titres et les rangs (ou figures ), ce sont des concepts différents, mais complémentaires.

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Quel est l’ordre des titres de l’Abel en France ?

  1. Empereur (le cas échéant, un roi consacré par le Pape)
  2. Roi
  3. Prince étranger
  4. Duc : possesseur d’un duché (propriété féodale, non pas d’une principauté indépendante) et reconnaissance comme duc par le roi.
  5. Prince : possesseur d’une seigneurie appelée principauté ; la plupart de ces titres appartenaient à la tradition familiale et étaient traités par la cour comme des titres de courtoisie, souvent portés par les fils aînés des principaux ducs d’âge. Ce titre de prince ne doit pas être confondu avec le rang de prince, porté par des princes de sang, des princes légitimisés ou des princes étrangers dont la haute priorité découle de leur parenté avec de vrais princes.
  6. Marquis : détenteur d’un marquis, souvent adopté par une famille noble comme courtoisie
  7. Décompte : personne qui possède une province.
  8. Vicomte : possesseur d’un vicomte ou soi-disant semblable.
  9. Vidame : titre rare, toujours associé au nom d’un diocèse et équivalent au titre du vicomte. La Vidame commande l’armée et recueille des droits féodaux auprès d’une seigneurie ecclésiastique.
  10. Banneret : chevalier et écuyer.
  11. Personne ne possède une baronnie.

Quels sont les rangs de l’Abel en France ?

  1. Fils de France : fils d’un roi ou dauphin.
  2. Petits-fils de France : Le petit-fils du roi d’origine masculine.
  3. Prince de Sang : descendant lointain et légitime d’un roi de France dans la lignée masculine.
  4. La poire française était techniquement une dignité de la Couronne (comme le maréchal de France), mais elle était le plus haut rang héréditaire porté par l’Abel français — toujours en combinaison avec un titre (par exemple « Duc et Pair », « Comte-Pair »). La Peerage n’était initialement accordée qu’aux princes de sang, à certains princes légitimisés et étrangers, souvent chefs des familles les plus anciennes et les plus puissantes du royaume, et à quelques évêques. Enfin, il a presque toujours été attribué en combinaison avec le titre de Duc. Peu à peu, les couples ont été décernés sur une plus grande échelle en récompense pour les services militaires ou diplomatiques de premier plan, ainsi que pour les favoris du roi (par exemple, les mignons). Les pairs ont le droit de siéger au Parlement, la plus grande cour de justice du royaume.
  5. Prince légitimé : fils légitime ou descendant mâle d’un roi. Le rang exact dépendait de la faveur du roi.
  6. Prince étranger : membres de familles royales ou princiers étrangers naturalisés à la cour de France, tels que Les Cleves, Rohan, La Tour d’Auvergne et Lorraine-Guise.
  7. Chevalier : un noble sans nom qui appartenait à un ordre de chevalier. Le chevalier avait le droit de porter une arme (les armoiries en héraldique) ; initialement, le chevalier attribue un rang aux membres sans nom des familles nobles les plus anciennes. Plus tard, un chevalier (Seur) passa par la cérémonie apaisante (le roi le frappa avec une épée sur la tête et les épaules), tandis que le rang inférieur de Chevalier reçut le grade sans cérémonie.
  8. Squire (littéralement celui qui porte le bouclier ou le bouclier) : le degré spécifique le plus bas du noble, auquel la grande majorité des nobles sans nom avaient droit ; aussi appelé valet ou homme noble dans appelé certaines zones.
  9. Gentleman : rang non spécifique le plus bas qui indique abble
  10. Seigneur : terme désignant le propriétaire sans nom d’une propriété féodale ; à proprement parler, ce n’est ni un titre ni un rang, il indiquait que la propriété d’un propriétaire était accompagnée de certains droits nobles, bien qu’à proprement parler il n’indiquait pas que le propriétaire était noble, surtout après le XVIIe siècle.
  11. Bâtard : salaud reconnu fils d’un gentleman ou d’un noble. Généralement, ils ne pouvaient pas hériter d’un titre ou d’un château (s’il y avait des porteurs de naissance légitimes), mais pouvaient travailler dans la suite de leur père. Mutt fils et filles étaient souvent mariés à des familles alliées ou subordonnées afin de renforcer les liens ou de relier des familles moins importantes pour eux.

Et la particule dans tout ça ?

L’utilisation de la particule nobiliaire dans les noms d’Abel n’est pas officiellement contrôlée en France (contrairement à la particule von dans le Saint Empire romain de la nation germanique, par exemple), et n’est pas une preuve fiable de la noblesse du porteur. Dans certaines petites paroisses, chaque citoyen, du marchand au forgeron, était complété par un « de » sur l’administration de l’église. Aux XVIIIe et XIXe siècles fut adopté par un grand nombre de non-nobles (comme Honoré de Balzac ou Gérard de Nerval) pour paraître nobles, tentatives facilement approuvées par les officiers civils. Ils étaient d’abord méprisés, mais ils ont été acceptés en une ou deux générations. On estime qu’aujourd’hui 90% des noms contenant une particule ne sont pas nobles, ou que seulement 10% de ces noms sont portés par un noble Authentique Certains nobles authentiques d’extraction n’ont pas non plus de particules.

Chaque rang du prince royal, prince appartenant aux lignées collatérales de la famille royale (prince de sang), duc, marquis, comte, vicomte, baron, etc. accordait ses propres privilèges  ; par exemple, les ducs pouvaient entrer dans les habitations royales dans le chariot, les ducs pouvaient s’asseoir sur un tabouret en présence de la reine. En France, les ducs, le groupe le plus important après les princes étaient divisés en deux groupes : ceux qui étaient aussi « égaux » (duc et poire) et ceux qui ne l’étaient pas. Les ducs inégalés furent divisés en deux groupes : ceux auxquels le roi n’avait jamais accordé d’honneur, et ceux pour lesquels le Parlement refusait d’enregistrer les lettres du roi, de façon permanente ou temporaire, pour protester contre la promotion.

Les hiérarchies nobles sont encore compliquées par la création d’ordres chevaliers :

  • Les Chevaliers du Saint-Esprit, créés par Henri III en 1578 ;
  • l’Ordre de saint Michel créé par Louis XI en 1469 ;
  • l’Ordre de Saint-Louis, créé par Louis XIV en 1696 — par des fonctions officielles, et par des postes à l’intérieur de la Maison Royale (les grands officiers de la couronne de France), tels que le grand maître du vestiaire (le grand maître de la garde-robe royale, étant la commode royale) ou grand panier (bécher royal), qui a longtemps cessé de véritables tâches et était devenu et formelles positions avec leurs propres privilèges. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les nobles et les nobles de vêtements entrent en collision pour ces postes et pour tout autre signe de faveur royale, comme assister à la cérémonie de l’éveil du roi à Versailles (levier du roi, plus petit et intime, et plus grande influence du roi, plus formel), est invité à traverser le barrières qui séparaient le lit royal du reste de la pièce, être invités à parler avec le roi, ou à être nommé par le roi… tous étaient des signes de faveur et activement recherchés.

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